Nathalie Pisant

  • Nathalie Pisant : l’Equipe avant Tout !

Elle est de la trempe de ceux qui croient qu’ensemble, on va toujours plus loin. Ni opportuniste, ni individualiste, elle puise sa force dans le collectif, tout simplement… Et même si elle a mis le sport en mode « veille » ces dernières années, elle n’est vraiment pas du genre à sourciller d’un poil lorsqu’il s’agit de relever un défi avec les collègues… Décryptage du comeback de Nathalie Pisant, triathlète sur le rebond de la Team Schneider Electric Nantes.

Née à Déville-lès-Rouen, en terres normandes, la jeune Nathalie, « pure pomme » grandit au bord des boucles de la Seine qui ont tant inspiré les peintres impressionnistes… Avec des parents « accros au vélo », la petite reine fera inévitablement partie de son itinéraire sportif. C’est à coups de pédales et pendant 3 ans qu’elle partage avec eux leur passion, « toujours en famille et dans leurs roues ! » se souvient-elle. S’en suivirent 9 années de badminton avec sa sœur, dont 2 années en compétition juste pour le défi.

Pour Nathalie, les plus beaux moments gravés dans sa mémoire sont ceux qui sont partagés : sa première ascension à vélo d’un col de montagne ou le premier trophée glané lors d’un tournoi de badminton. « Je préférais les doubles, on est toujours plus forts à 2 que tout seul ! » complète-t-elle. Elle n’a en tête aucun héros du sport qui l’ait inspirée sur son chemin, « j’étais plutôt branchée littérature mais si je devais en avoir un, il serait obligatoirement féminin ! »

Refaire du sport et trouver le cadre qui lui convient sont les raisons qui l’ont motivée à rejoindre l’initiative Sport Santé lancée par Marc Mercier. « Le sport en groupe est un vrai moteur, l’équipe est très sympa, et malgré les niveaux très hétérogènes, on est tous embarqués dans cette aventure, sans jugement et dans la bonne humeur ! ». Ces temps-ci, elle pratiquait surtout la randonnée en montagne l’été et « avec 3 enfants, ça c’est du sport ! » plaisante-t-elle.

Nathalie n’a pas de discipline de prédilection, elle aborde cet apprentissage avec curiosité et sans se mettre la pression ; « pour autant, refaire du vélo me renvoie à de bons souvenirs, apprendre à bien nager le crawl est un vrai plaisir, reste la course à pied qui me passionne beaucoup moins, mais ça fait partie du package ! ».

Elle est convaincue qu’ « on peut tous apprendre, tous les jours, peu importe l’âge » ; « apprendre à nager le crawl à 47 ans est un beau challenge ! » rajoute-elle. C’est donc avec énergie et détermination que Nathalie Pisant fait sa révolution sportive et fin juin prochain, il faudra garder un œil alerte car la normande sera fin prête pour en découdre avec le Triathlon International de Saint Jean de Monts !

Rédaction par Chuong Pham-Minh – Mai 2019